
La Classique est peut-être terminée, mais on n'arrête pas d'y penser. Et pour quelqu'un qui y a participé… quelle aventure incroyable et magique ! Ça s'est passé un peu comme ça…
6h30* : Le réveil sonne. Un instant, je me demande pourquoi je devrais me donner la peine de sortir du lit. Puis je me souviens : « C'EST LA CLASSIQUE !!! » et sortir du lit devient soudain facile. Et après ? Dans mon cas, un en-cas pour booster ma glycémie. Puis un café (ce sera un thème, croyez-moi.). Puis une douche pour rincer l'excédent de bronzage. Puis la coiffure. Ce qui, pour une raison que j'ignore, demande trois essais pour réussir, même si je l'ai déjà fait une centaine de fois. Vient ensuite le maquillage. Naturellement, il y a un désastre avec le mascara qui nécessite une nouvelle retouche. Mais ENFIN, c'est fait et j'ai enfin mon visage de champion. Vient ensuite le costume avec tous ses éclats glorieux (attention : les risques de la compétition incluent le fait de marcher sur des strass égarés pieds nus #problèmesdedanseuse).
8h00 : Échauffement. Style libre ou répétition des routines une dernière fois avant de monter sur la piste. J'essaie de me souvenir de tout ce que j'ai appris pour pouvoir le mettre en pratique .
8h30 : C'est le spectacle ! Je prends la main de mon partenaire et je m'avance sur la piste, sous les lumières, entourée d'étincelles… et je danse, tout simplement. Tout s'estompe, je suis dans ma bulle et plus rien d'autre n'a d'importance. Les danses individuelles passent en premier. Ensuite, le championnat. Et sur le bord de la piste, j'entends mon équipe crier mon nom… peut-être même faire retentir des klaxons (TU SAIS QUI TU ES)… et c'est merveilleux. Je danse de mon mieux, j'y mets tout mon cœur, et à chaque fois, je quitte la piste satisfaite. Et dans les moments où j'attends mon prochain tour… un café.
Midi : Si c'est jeudi, je vais me dépêcher pour grignoter quelque chose, me changer, vérifier mon maquillage, et redescendre pour le rythme et un peu de rock 'n roll. Encore du café. Plus d'encouragements. Plus d'étincelles, de lumières et de « oh-la-la ». Et c'est toujours incroyable pour moi d' en faire partie. Montez le son, s'il vous plaît.
17h00 : C'est fini. J'ai terminé ma journée. Le repas est de rigueur. Le vin aussi. Ensuite, retour à la salle de bal pour se détendre et admirer Slavik et Karina (j'y reviendrai dans un instant).
23h00 : Le spectacle est terminé. J'ai encore des étoiles plein les yeux. Il est temps d'aller au lit… parce que demain, je vais recommencer. Allez, allez !**
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Et c'est plus ou moins comme ça que ça s'est passé. Plus ou moins. Quelques moments forts, outre le fait d'avoir foulé la piste avec tout mon cœur et toute mon âme ? Que pensez-vous de Slavik et Karina ? Que pensez-vous de ça ? Avoir la chance de voir mes idoles en concert était un rêve devenu réalité. Ils nous ont envoûtés avec de la rumba, du cha-cha, du tango argentin et (mon morceau préféré) du bamboleo. Ils ont tenu la piste avec grâce et classe, passion et talent artistique, et je n'oublierai jamais ce que j'ai ressenti en les regardant jouer.
Un autre moment fort ? Et si on regardait Nino et Andra s'affronter samedi soir ? Ai-je vraiment besoin d'en dire plus ? C'est bien ce que je pensais.
En tant que compétiteur, je tiens à remercier Daniel Héroux et Meryem Pearson pour l'organisation de ce bel événement – c'est tout simplement magique et j'ai hâte à l'année prochaine.
Je te reverrai sur la piste.
*Voyez ça comme une journée type. Les horaires sont approximatifs et basés sur ma propre expérience. Ceux d'entre vous qui dansent la danse latine internationale ont droit à une grasse matinée. Ceux d'entre nous qui pratiquent l'American Pro-Am Smooth et l'Open Rhythm se lèvent aux aurores. Donnez-nous juste le café. Par intraveineuse.
**Pour les curieux, la coiffure et le maquillage se sont déroulés beaucoup mieux le lendemain. Pour info.